tag:blogger.com,1999:blog-42965272459367771372024-03-12T20:39:48.389-07:00mARTialmagazine d'arts martiauxmARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.comBlogger15125tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-81897787928637825772014-09-05T14:09:00.004-07:002014-09-05T14:09:38.687-07:00En route vers le numéro 3 de mARTialLe prochain numéro de mARTial devrait aussi comporter un dossier spécial : sur le Wing Chun ou le Tai Chi Chuan. C'est en cours de réflexion.<br />
<br />
Le format n'est pas encore bien défini. Peut être que ce dossier sera totalement décorrélé du numéro 3.mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-37539443739909299292014-09-05T14:04:00.000-07:002014-09-07T13:14:37.939-07:00Dossier spécial sur le Pak MeiVoici le dossier spécial sur le Pak Mei qui accompagne le numéro 2 de mARTial.<br />
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En espérant que cela vous plaise.<br />
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Pour que les liens fonctionnent, nous vous conseillons de télécharger le document.<br />
<br />
Bonne lecture
la rédaction<br />
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<div style="text-align: center;">
<div style="margin: 8px 0px 4px;">
<a href="http://www.calameo.com/books/001602120f7528ba50832" target="_blank">mARTial N2 : dossier Pak Mei</a></div>
<iframe allowfullscreen="" allowtransparency="" frameborder="0" height="194" scrolling="no" src="//v.calameo.com/?bkcode=001602120f7528ba50832" style="margin: 0 auto;" width="300"></iframe><br /></div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-88341093677260876582014-09-04T15:41:00.000-07:002014-09-06T00:12:07.552-07:00ALAIN CAUDINE : CŒUR DE PRATIQUANT<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl4KRFXSI6-Wp8heC9iFlgbFhQQfazww2cTcZORuR7RCb7LmOnoaDmN2k2I61gaDgaWyqkB04G3yJ1Yno8_xDS5eD5MmxSt7E07nH8gP8ovDVi0er6wdpZ4tWB0zLSRvjbHdjMzNhounPD/s1600/caudine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl4KRFXSI6-Wp8heC9iFlgbFhQQfazww2cTcZORuR7RCb7LmOnoaDmN2k2I61gaDgaWyqkB04G3yJ1Yno8_xDS5eD5MmxSt7E07nH8gP8ovDVi0er6wdpZ4tWB0zLSRvjbHdjMzNhounPD/s1600/caudine.jpg" /></a></div>
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">Revenons d'abord sur le passé. En tant qu'ancien karatéka, quelle a été la plus grosse difficulté pour passer au tai chi ?</span><br />
<br />
J’avais entendu dire qu’il fallait être capable d’être relâché et d’abandonner tous les acquis pour repartir sur de nouvelles bases. Et j’ai tenté cette expérience pendant 3 ans.<br />
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">Qu'est ce qui motive un karatéka à essayer le tai chi ? la perte de potentialité ?</span><br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Les premières bases que j’ai eues pouvaient être incorporées dans le karaté. D’abord la notion de dantien. On pouvait s’économiser un peu plus, trouver des sensations différentes au niveau de l’enracinement. Je ne devais pas être un excellent karatéka, car le travail à longue distance ne me convenait pas. Je préférais le combat rapproché. De ce fait, je devais enseigner à mes élèves des choses dans lesquelles je n’adhérais plus.<br />
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">C’est donc là votre évolution ?</span><br />
<br />
Oui, c’est personnel. C’est surtout après ma rencontre avec Wang Xian que j’ai renoué avec l’idée que je pouvais travailler un art martial, mais d’une manière totalement différente.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Ce n’était pas le cas avec Zhang Dongwu, avec qui vous avez aussi étudié?</span><br />
<br />
Auparavant, j’avais déjà travaillé avec Wang Xian. Il fut un temps, Wang Xian ne pouvait plus venir en France, et ce pendant 3 ou 4 ans. Or je voulais rester dans le travail du Chen de Chen Jiagou. Le travail avec ce jeune maître (Zhang Dongwu) était aussi très intéressant. Mais pour moi, c’était le travail de Wang Xian qui m’intéressait. La personnalité, la pédagogie, l’aspect martial, tout ce qui sortait de son travail, qu’il soit visible ou invisible.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Dans un de vos livres, vous dites qu’il n’est pas nécessaire de parler le chinois pour bien comprendre le taiji. Il faut avoir un vécu martial et un œil averti. Mais pour comprendre les principes faut-il connaître la culture chinoise ? comme savoir ce qu'est le shen, etc...?</span><br />
<br />
Je connais quelques mots chinois principaux qui expriment le relâchement, la spirale. Avec le maître, c’est très clair. Il fait toucher son corps. Quand il parle de relâchement, il vous fait mettre la main sur le thorax, les côtes, le ventre qui tourne, les aines. Il n’y a rien de plus universel que le langage corporel, que le toucher, le toucher du tui shou. C’est cela le tai chi.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Vous mentionnez dans votre livre 10 principes (jing, chi,…). Faut-il comprendre ces 10 principes de base ?</span><br />
<br />
Je ne suis pas assez savant pour vous faire une description. A chaque fois que je les lis, je me dis « c’est bien, c’est ça ». Très franchement il faut être sinologue, et encore plus que sinologue, être dans la partie pour pouvoir les expliquer, et encore je ne suis pas sûr que ceux qui sont dans la partie puissent expliquer. Je me l’explique à ma manière, mais je n’ai pas les mots pour le décrire. Je me l’explique à travers un vécu personnel. Mais je ne peux pas étayer par des théories à l’occidentale.<br />
<br />
Quand je les cite dans mon livre, c’est pour renvoyer aux traductions du maître, pour essayer de les comprendre.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Cela fait combien de temps que vous voyez Wang Xian ?</span><br />
<br />
Cela fait 18 ans.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Est-ce que vous voyez une évolution dans sa pratique ? en d'autres termes, a-t-il évolué ?</span><br />
<br />
C'est un homme qui recherche tout le temps. Quand il montre quelque chose, il semble ne pas être satisfait de lui même. Je l'ai toujours connu comme cela.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Par rapport à il y a 18 ans, est-ce qu'il est plus enclin à travailler certaines choses ?</span><br />
<br />
Je n'arrive pas trop à me rendre compte, car en le connaissant j'évolue avec lui. Peut-être que je vois des choses maintenant que je n’étais pas capable de voir à l'époque. On voit souvent cela chez les élèves qui me disent "mais tu ne m'a jamais dit cela avant", alors que cela faisait 10 ans que je le leur répétais. Mais cette fois, ils étaient prêts à comprendre ce que le maître dit. Le corps, la pensée se transforment, et à un moment donné, cela devient évident. Le maître explique, il ne suffit pas de voir. Il faut regarder, observer, analyser ... On voit ce que le maître fait parce qu’on le comprend, et on le comprend au bout d’un certain temps parce qu’on l’a expérimenté personnellement. Il a suffisamment expliqué et réexpliqué pour qu’un jour cela se révèle. Ce qui est valable pour moi est valable pour les élèves. Une fois, des élèves travaillaient avec un autre collègue. Ils me disaient qu’il leur avait expliqué quelque chose. Cela pouvait être vexant. Cela faisait dix, quinze ans que je le leur répétais. Et c’est une autre personne qui a servi de révélateur. Mais c’est normal. Le travail en amont à été fait, et c’est à ce moment là que l’éclairage arrive très précisément.<br />
<br />
Comment Wang Xian parle-t-il de ses maîtres ?<br />
<br />
Avec beaucoup de respect. Un jour, dans un reportage, on lui demandait quelle était la qualité principale de Chen Zhaopi. Il a répondu la tolérance. Je pense que c’était par rapport à ce qui s’était passé à Chen Jiagou où il n’y avait que les gens de la famille Chen qui pouvait recevoir un enseignement. Et quand Chen Zhaopi est revenu au village, il s’est rendu compte que cela se perdait car cela restait trop en autarcie. Et c’est là que Wang Xian a pu avoir un enseignement. C’est là que tout les gens du peuple, hommes, femmes, enfants, riches, pauvres, pouvaient recevoir gratuitement son enseignement. Wang Xian a eu le courage de protéger son maître et de relancer le tai chi en pleine tourmente. C’est extraordinaire. Il a pris des risques. Mais cela s’est fait. Vers la fin de sa vie, le maître l’a aidé. Ils ont lancé l’enseignement des formes, des petites compétitions de tui shou. Au début de quartiers en quartiers, puis de villages en villages, puis de villes en villes. Cela a pris de grandes proportions. Au début, cela se faisait à Chen Jiagou. Après, j’ai participé à une compétition à Wenxian, une ville de 400 000 habitants qui se situe à une quinzaine de kilomètres de Chenjiagou. Et encore après, c’était devenu trop petit. Il y en avait partout, sur les toits, etc., et ensuite, cela s’est fait à Zhengzhou, une ville de plusieurs millions d’habitants. Cela a pris de l’ampleur. Mais cela a débuté à Chenjiagou dans les années 70.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">A-t-il eu plusieurs maîtres ?</span><br />
<br />
Il a aussi eu Chen Zhaokui et Feng Zhiqiang. A la mort de son maître Chen Zhaopi, ils ont fait venir Chen Zhaokui pour plusieurs mois. Chen Zhaokui a enseigné aux quatre bouddhas, Chen Xiaowang, Chen Zhenglei, Wang Xian et Zhu Tiancai. Le Xinjia vient de là. Chen Zhaokui et Feng Zhiqiang ont dû amener d’autres finesses. Chacun des bouddhas ont du intégrer tout cela à leur manière dans leur pratique.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Les quatre bouddhas ont-ils eu le même parcours que Wang Xian ?</span><br />
<br />
Je crois que Wang Xian est l’aîné. Ensuite, il y a des détails qu’on ne connaît pas. Où étaient les Chen durant la révolution culturelle ? A cette période, toutes les transmissions traditionnelles étaient considérées comme décadentes et devaient être rejetées. On ne connaît pas tout les détails. Et cela ne m’intéresse pas vraiment.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Comment est Wang Xian en tui shou? quel est son toucher ?</span><br />
<br />
Très fin, très léger. Il explique qu’il y a plusieurs niveaux de tai chi. Le premier contact est avec l’os. Cela correspond à un niveau débutant. Quand le contact se fait au niveau de la peau, c’est un niveau plus élevé ; et quand le contact se fait à la surface, c’est le meilleur contact. C'est là où l'on anticipe et où l'on agit. Quand je fais du tuishou libre avec lui, c’est désarmant. Il a toujours un temps d’avance, ou alors c’est moi qui ai un temps de retard. Je ne l’ai jamais su.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Est-ce que vous vous sentez guidé ? ou pensez-vous que vous pouvez y aller ?</span><br />
<br />
Il fait ce qu’il veut. Si on a la sensation de le guider, à un moment donné, on se rend compte qu’il nous a suivi et devancé. Il n’a même pas besoin de nous bousculer. Il nous fait un petit rire …<br />
<br />
On sent qu’au moment où il veut faire quelque chose, on n’est pas stable. On est dans une mauvaise posture. Et on sent que on ne peut rien faire.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Il n’y a jamais de situation où vous êtes en position pour presser, pousser ?</span><br />
<br />
Cela n’a jamais été jusque là. Rien que le fait de tourner. Je n’ai jamais trouvé d’opportunité quand on tourne ensemble.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Et la différence avec Zhang Dongwu ?</span><br />
<br />
Avec Zhang Dongwu, on faisait tous les exercices traditionnels. Je servais de plastron pour les démonstrations. Il était très démonstratif en exerçant son fajing. Zhang Dongwu a un super niveau. Cependant, on peut dire que son tui shou est moins subtil. Avec Wang Xian, on dirait qu’il s’en fout.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">A Wenxian, ville proche de Chenjiagou, il y a un centre d’entraînement avec plusieurs maîtres. Y a-t-il une rivalité entre eux ?</span><br />
<br />
C’est un gymnase public où tout le monde a le droit de s’entraîner. Je ne l’ai pas ressenti. Quand j’y suis allé pour la première fois, c’était pour un stage avec Zhang Dongwu. Je ne savais pas qu’il y avait Wang Xian. Zhang Dongwu avait une quinzaine de stagiaires. A ce moment là, Wang Xian avait deux japonaises. Quand on est arrivé sur le tapis, qui est-ce que je vois ? Wang Xian. Cela m’a fendu le cœur. Habituellement, il est assez réservé. Et quand il m’a vu, il est venu vers moi, m’a salué chaleureusement, et m’a présenté à des amis hauts placés ; il m’a offert le thé. Il me disait : « Oh !Alain ! Alain ! » Il pensait que je venais pour lui. Bien sûr que si j’avais su, je serais venu pour lui. C’est sûr. Mais il fallait lui dire que ce n’est pas avec lui qu’on était venu travailler. Et c’est là que j’ai vu que c’était un grand maître. Il m’a dit que ce n’était pas grave. Et ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est qu’une fois mon cours avec Zhang Dongwu fini, je m’asseyais pour regarder le cours de Wang Xian. A la fin du séjour, c’était le contraire. Zhang Dongwu n’avait plus que moi, et Wang Xian, une quinzaine de stagiaires. L'un de ses stagiaires chinois me regardait avec insistance, et Wang Xian lui disait que ce n’était pas grave, de me laisser tranquille, car je ne comprenais pas le chinois. Mais en fait, je comprenais tout ce qu’il disait avec mes quelques mots de chinois. Et il le savait.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Comment se comporte-t-il avec les non chinois ?</span><br />
<br />
Souvent, quand les français participent à ses stages en Chine, les chinois sont plus nombreux, car ils nous disent qu’il donne plus à nous qu’à eux. J’ai une anecdote là dessus. En 2001, je suis arrivé avec un groupe de français, et il y avait deux monitrices qui avaient été championnes de chine d’épée et de tuishou. Un travail incroyable. La dernière semaine (j’y suis resté un mois), il n’y avait plus Le travail de la forme est fondamental. C’est à travers les formes qu’on apprend à se connaître. On apprend à respirer, à se relâcher, à bien placer l’intention. C’est par le travail des formes qu’on commence à sentir des choses. On ne fait pas tout de suite du tuishou. Et après, durant le tuishou, on s’occupe moins de soi-même et plus de l’autre. Si l'on écoute l’autre en apprenant de soi-même, cela ne va pas. Il faut finir l’apprentissage pour être disponible pour écouter l’autre. Même les mouvements traditionnels de tuishou (peng, lu, ji, an..), et cela il l’explique bien, il faut les travailler en solo. Donc on les travaille, et petit à petit, on se créé l’autre en face. Il a sa main là, son coude ici, ses pieds là … Cela fait travailler l’esprit créatif où il faut visualiser quelqu’un, ce qui est très important. Un peu comme dans la forme. Mais dans la forme, il ne faut pas se figer, se fixer sur telle ou telle application. Il y a un potentiel d’application qui se transforme toujours. On appelle cela le fil de soie. A la différence du karaté où la technique est clairement explicitée.<br />
<br />
Quand une technique n'est exécutée que d’un côté dans une forme, je la fais travailler des deux côtés séparément jusqu’à ce que l’on ne se souvienne plus de quel côté elle est exécutée dans la forme. Une forme, c’est une sorte d’alphabet qui propose plein de choses.<br />
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">Y a t-il de la méditation ?</span><br />
<br />
Dans la forme, il y a un travail de méditation. Après, il est bon de trouver cet état de vide, de non pensée. Chacun le pratique plus ou moins.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Et le travail d’enroulement de la soie ?</span><br />
<br />
C’est ce qu’on fait dans le xinjia, et dans le loajia. C’est tout ce qui a un rapport avec la spirale. C’est le travail de continuité dans le mouvement, du relâchement. Comment le mouvement naît, par où il passe, comment il parcourt le corps.<br />
<br />
Dans le livre, vous faites allusion au relâchement pour travailler sur les tendons. Cela se travaille uniquement dans la forme ?<br />
<br />
Cela se travaille dans le spiralé, où les muscles se resserrent. Ainsi, on travaille moins avec le ventre du muscle, et plus avec la continuité des chaînes musculaires entre elles, les insertions. Le travail sur le tendon est plus durable que celui sur le muscle. Si vous formez du muscle et que vous arrêtez, le muscle fond. En tai chi, c’est comme si le tendon avait une mémoire.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Donc quand on travaille la forme, on travaille le tendon.</span><br />
<br />
Cela dépend comment on travaille la forme. Quand on exécute tous les mouvements spiralés du style Chen, on exerce forcément une sorte d’essorage du muscle. A la fin du mouvement, la force a tendance à se resserrer vers le tendon, l’os et à rentrer plus dans la moelle, tout en étant dans un certain état de relâchement. il faut utiliser le juste nécessaire pour aligner les segments osseux, articulaires, de manière le plus efficace possible. C’est biomécanique.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Il y a plusieurs formes dans le tai chi. Y a-t-il une progressivité dans le travail des formes ?</span><br />
<br />
La base est la laojia. Cela ne veut pas dire qu’elle est facile. Mais elle est bien plus simple que le xinjia, car il y a moins de mouvements. Il y a deux siècles il n’y avait qu’une seule forme, qui se finissait par le pao chui (poings canon). Ils l’ont séparée en deux, la laojia et le pao chui. La première partie, la laojia, contient moins de fajing. Elle est donc plus basique. La seconde partie est le pao chui, avec beaucoup de fajin. Ensuite, il y a cette deuxième forme, le xinjia, qui est plus spiralée, plus longue, plus exigeante, plus dans le relâchement. Cette forme a été crée ou aménagée par Chen Fake.<br />
<br />
<span style="color: #990000;"> Wang Xian travaille-t-il le qigong ?</span><br />
<br />
Bien sûr, cela se travaille par le wuji. Comme il y a peu de mouvements et que cela demande beaucoup de répétition. C’est un travail personnel.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Quels sont les erreurs dans la pratique à ne pas faire ? </span><br />
<br />
C’est toujours meilleur d’avoir un prof sous la main, sinon on dévie. Les livres et les vidéos ne suffisent pas.<br />
<br />
Vouloir être efficace tout de suite. La recherche de la rentabilité ne paye pas, cela freine. J’aime bien ce que disait Cheng Manching : « il faut investir dans la perte ». C’est pourquoi quand on fait un peu de tuishou, il faut comprendre pour quoi on perd.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">C’est pourtant ce qui ne transparaît pas dans le tuishou de compétition.</span><br />
<br />
Le tuishou de compétition, c’est limité. Le tuishou n’est qu’un exercice pour augmenter son potentiel. Ce n’est pas une finalité.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Les compétitions de tuishou ne sont-elles pas un non sens du point de vue taiji ? Dans le sens où dans les tuishou à pas fixe, les pratiquants cherchent à ne pas bouger, et du coup, il manque ce que vous appelez la souplesse de l’esprit. </span><br />
<br />
Ce n’est pas qu’il leur manque quelque chose, mais c’est un jeu, c’est tout. Il faut le prendre comme cela.<br />
<br />
Mais du coup, ce n’est pas didactique, dans le sens du tai chi.<br />
<br />
Le tuishou à pas fixe n’est pas celui que j’apprécie le plus. J’ai essayé. J’ai du mal à m’exprimer. Mais ce n‘est pas pour cette raison que je condamne cela. Il y a des gens qui sont forts dans cet exercice.<br />
<br />
Cela ne reste qu’une étape. Dans le combat, il faut savoir esquiver, reculer pour mieux avancer, etc… il y a tellement de richesse à côté. Ce n’est qu’un jeu. Il y en a vraiment qui s’entraînent à cela pour gagner.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Quel est la part d’interne et d’externe dans le tai chi ?</span><br />
<br />
Cela va de l’un à l’autre.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Qu’est ce que l’externe en tai chi ? est-ce juste la forme ?</span><br />
<br />
Cela peut n'être que la forme. Cela peut être un fajin où on extériorise le mouvement. Mais pour le réussir, il faut intérioriser des principes qui ne sont pas visibles. Donc c’est aller du visible à l’invisible. L’invisible c’est un certain travail que l’on peut faire ou des techniques qui ne demandent pas beaucoup d’expansion gestuelles comme le coup d’épaule.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Le travail du tendon est-il pour vous un travail interne ou externe ?</span><br />
<br />
Je ne me suis jamais posé la question. Il y a peut être des formes de travail externes qui font travailler le tendon. C’est fort possible.<br />
<br />
Certains disent que le travail interne n’est qu’un travail sur le souffle.<br />
<br />
Non, ce n’est pas cela. C’est rechercher les subtilités, les choses profondes en soi.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Quel est votre vision sur peng, lu, ji, an ? et les quatre autres portes? </span><br />
<br />
Les deux principales sont peng et lu. Peng signifie remplir et Lu vider. Pour Ji, tu rassembles les forces et tu fais un ji. Et An, c’est dévier plutôt vers le bas d'abord pour peut-être repousser ensuite.<br />
<br />
Y a-t-il une manière de travailler les notions de zhan-nian-lian-sui ?<br />
<br />
Déjà, c’est bien qu’il y ait une personne qui agisse et l’autre qui suive, qui écoute, qui absorbe sans décoller de manière à interpréter. Écouter et interpréter sont vraiment les deux premières étapes. Et pour cela, il faut beaucoup travailler le relâchement avant de travailler à deux. En cas ce tension, on ne peut être réceptif. Adhérer, coller, suivre, relier sont fondamentaux dans tous les mouvements. Si on veut transformer, ce qui est la finalité du tui shou, il faut vraiment suivre toutes ces étapes.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">D’ailleurs, comment résumer le travail du tuishou? </span><br />
<br />
Écouter et interpréter ce qu’on a ressenti, ensuite laisser s’exprimer (la forme du partenaire). Car comment transformer une forme si elle ne s’exprime pas. On peut la bloquer, bien sur, mais cela est plus fréquent dans les arts martiaux externes. Il faut laisser donner la satisfaction au partenaire de s’engager dans une action qu’il a initiée. A ce moment le cerveau crée quelque part une satisfaction qui aveugle la personne. C’est toute l’astuce du tai chi. C’est de laisser l’engagement se faire tout en le guidant. C’est ce qui s'appelle investir dans la perte. On recule, mais on sait où on met le pied. Quand il arrive au bout de son engagement, et même avant, on agit. Par exemple, s’il fait peng, à la moitié de son engagement on commence à faire le lu. Si on attend la fin du mouvement, c’est trop tard. Quand son peng commence à s’engager, je le prends et je l’accompagne, c'est-à-dire que je rajoute ma force. C’est la théorie, mais c’est difficile à faire.<br />
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">Est-ce que le tui shou est un travail collaboratif?</span><br />
<br />
Le tui shou est avant tout amical. C’est un jeu pour améliorer l’écoute, avoir plus de relâchement… Mais ce n’est pas une finalité. La finalité n’est pas le chin na non plus, c’est la frappe. Le tui shou a été inventé pour éviter de se blesser, pour comprendre son corps et pour écouter l’autre. Il y a plein de versions : à une main, à deux mains.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Y a-t-il un intérêt à descendre très bas lors du tuishou?</span><br />
<br />
Le travail bas permet d’avoir de l’amplitude. Je pense que c’est un travail de renforcement. Si on ne fait pas travailler ses capacités physiques quand on est jeune c’est dommage.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Dans certain style, wuji est important. En Chen, l'est-ce aussi ?</span><br />
<br />
Plus que jamais. Wuji est la page blanche. En préparant un livre, « à la Source du Tai Chi », j’avais laissé des pages blanches pour écrire autre chose. C’est un concept que je ne peux pas expliquer mais que j’essaye de ressentir. C’est décrit dans beaucoup de livres taoïstes. Quand je les lis, je me dis que c’est formidable. Mais quand je referme le livre, je me demande ce que j’ai appris. Je suis incapable de mettre des mots. Et pourtant, quand je le lis, les images sont claires.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Et son importance dans la pratique ?</span><br />
<br />
C’est surtout au départ, avant de commencer. Je n’insiste pas souvent assez sur cela. Au début, on est droit, pieds joints, et on essaie d’être dans la non pensée. Cela fait un peu pompeux, mais je le ressens ainsi : c’est essayer d’être un élément de l’univers, en faire partie tout en étant distinct, de perdre tout les autres repères de manière à pouvoir accueillir de nouvelle chose. On s’ouvre, on abandonne, on se dit qu’on ne sait rien. Et essayer de sentir qu’on est dans quelque chose d’universel. Mais cela donne une sensation de renouveau, de repartir à zéro.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">En stage, vous insistez beaucoup sur les kua. Mais qu'est-ce que les kua?</span><br />
<br />
On peut dire que, du point de vue anatomique, c’est le pli de l’aine, le passage du psoas. C’est le rattachement du tronc aux jambes. C’est une partie qui, grâce au relâchement, va se libérer, ce qui va permettre à la sphère de la taille de bouger avec plus d’aisance.<br />
<br />
Qu’entendez-vous par relâcher?<br />
<br />
Relâcher veut dire faire le vide. Tout d’un coup, il n’y a plus d’appui. On relâche les kua l’un après l’autre, et c’est ainsi qu’on engendre la spirale.<br />
<br />
Et c’est là que réside la racine du mouvement ?<br />
<br />
Je crois que c’est l'un des derniers points que j’ai améliorés, où il m’a fallu beaucoup de temps. J’ai l’impression, grâce à ce relâchement, de faire la forme avec moins de fatigue, avec plus de plaisir, et avec cette sensation de mouvement perpétuel. Par le relâchement, les transferts, les rotations, les renvois, les mouvements se font tous seuls. On voudrait que cela se réalise ainsi dans le travail à deux.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Donc on fait des spirales qui nous tendent, et le relâchement permet de revenir à une posture plus naturelle ?</span><br />
<br />
On ne tord pas pour le plaisir de tordre. Les appuis se libèrent les uns après les autres, d’une manière intelligente. Pas parce qu’on est intelligent, mais parce que le corps est intelligent. Il sait ce qui est bon, et ce qu’il faut faire. On dit toujours que ce n’est pas ce qu’on doit faire qui est important, c’est ce qu’on doit lâcher. Ce n’est pas rajouter des choses, c’est en enlever. On veut trop bien faire. Le maître dit qu’il faut se concentrer mais pas trop.<br />
<br />
On dit toujours que le tai chi est avant tout une histoire de relâchement, mais lors de votre stage, j’ai la sensation qu’il faut savoir générer la tension par les spirales et ensuite relâcher.<br />
<br />
On met sous tension, et c’est grâce aux étirements qu’on comprend le relâchement plus profond. Il y a l’allongement de la colonne vertébrale pour ressentir le relâchement, l’allongement des segments pour ressentir la phase de relâchement. Il y a des mises sous tension volontaires, des vrilles qu’on relâche ensuite. C’est comme un élastique.<br />
<span style="color: #990000;"><br /></span>
<span style="color: #990000;">Le danger en disant qu’il n’y a que du relâchement, c’est de ne pas aller au bout de la vrille.</span><br />
<br />
II faut aller dans les deux sens. Quand le maître prépare un coup de poing, il va très loin, très loin, très loin... Là, on est dans le Kai (ouverture) et ensuite le He (fermeture). Et c’est grâce au kai que tout se libère. Le He permet d’emmagasiner pour ensuite apprécier le relâchement. On se fait du bien à stimuler, via les vrilles, les tendons, les fascias, les vaisseaux sanguins. Le relâchement fait un effet d’essorage.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Un mot sur l'ouverture (kaï) et la fermeture (he) ?</span><br />
<br />
Kai, j’ouvre. He, je récolte, j’emmagasine.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">Pourquoi est-ce une notion importante en tai chi ?</span><br />
<br />
C’est la notion de recentrage et d’expansion. C’est alchimique, physiologique (ouvrir les articulations…). C’est l’idée de rassembler de condenser ; Au début c’est théorique. Avec la pratique on ressent des choses. C’est ce que Wang xian appelle les trois cœurs : avoir confiance dans le travail, être déterminé, avoir de la persévérance. Si tu as confiance en ton maître, il faut l’expérimenter sur des années. Il faut être déterminé, et cela nécessite des années de pratique.<br />
<br />
<span style="color: #990000;">merci beaucoup de nous avoir accorder cet interview</span><br />
<br />mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-34349840784388325452014-05-11T04:35:00.004-07:002014-05-11T04:43:47.214-07:00mARTial N°2Voici enfin le second opus de mARTial. Pour une lecture plus aisée n'hésitez pas à le télécharger <a href="http://www.calameo.com/books/001602120cca7b33c4594" style="text-align: center;" target="_blank">ici</a>.<br />
<br />
Le complément du N°2 sur le pak mei suivra bientôt.Le format va être changé de manière à être plus adapté pour le web.<br />
<br />
En attendant bonne lecture<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<div style="margin: 8px 0px 4px;">
<a href="http://www.calameo.com/books/001602120cca7b33c4594" target="_blank">mARTial N°2</a></div>
<iframe allowfullscreen="" allowtransparency="" frameborder="0" height="194" scrolling="no" src="//v.calameo.com/?bkcode=001602120cca7b33c4594" style="margin: 0 auto;" width="300"></iframe><br />
<div style="margin: 4px 0px 8px;">
<br /></div>
</div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-12548707577227714112012-08-16T02:05:00.002-07:002014-05-11T12:58:50.729-07:00pubication sur CalaméoLisez le magazine en lecture flash.<br />
<br />
<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
On nous a fait remarquer que youscribe n'était pas très pratique pour lire. Voici donc un essai sur Calaméo. Mais les liens vers les video ne fonctionnent pas. Il faut télécharger le document.<br />
<br />
Pour lire le magazine il faut mieux aller sur le site de <a href="http://www.calameo.com/read/001602120b282983e4c04" target="_blank">camaléo</a>. Sinon cela donne cela<br />
<br />
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<br />mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-602231035723407152012-01-23T00:36:00.000-08:002014-05-11T04:38:10.768-07:00Elan Créatif : le N°1 à télécharger<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73IMPTyxS4BdWsyMFamE_eY19NiVMxOWW7OLnCF-VTqnq45WJh9a4e2-4laJbIvyTd9-r_NZEUZIIiz80SNtDZyhiFGPv0a6ony7PNpxb0bQAq0FD6M0BrQNbsubADcvKG-dOwlJnOMuJ/s1600/go.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73IMPTyxS4BdWsyMFamE_eY19NiVMxOWW7OLnCF-VTqnq45WJh9a4e2-4laJbIvyTd9-r_NZEUZIIiz80SNtDZyhiFGPv0a6ony7PNpxb0bQAq0FD6M0BrQNbsubADcvKG-dOwlJnOMuJ/s1600/go.jpg" /></a></div>
En ce jour de nouvelle année chinoise, voici le numéro 1 de mARTial à télécharger.<br />
<br />
<a name='more'></a>Ce jour marque l'entrée de la nouvelle année du dragon. Or l'hexagramme du yi king associé au dragon est le numéro 1 et désigne l'Elan Créatif, tout un symbole pour mARTial. Donc ce lundi 23 janvier 2012 est une bonne journée pour officialiser la sortie de mARTial<br />
<br />
Les liens hypertextes contenus dans le magazine ne sont pas accessibles de la liseuse de youscribe. Pour y accéder et profiter pleinement du magazine il est nécessaire de télécharger. Vous pouvez le faire sur youscribe. Si vous n'avez pas de compte vous pouvez utiliser le compte suivant : lecteur.martial@gmail.com<br />
<br />
mot de passe : martial<br />
<br />
Aidez nous à améliorer le magazine en nous faisant part de votre avis.<br />
<br />
Et si vous aimez le mag, n'hésitez pas en parler autour de vous, sur facebook...<br />
<br />
Bonne année du Dragon<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-0MpmDdGu77M/TwB349OrX3I/AAAAAAAAAEg/VJgRW1Lr9cs/s1600/hachau.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-0MpmDdGu77M/TwB349OrX3I/AAAAAAAAAEg/VJgRW1Lr9cs/s1600/hachau.jpg" /></a></div>
Le 20 octobre 2011, le milieu des arts martiaux du Vietnam a perdu un de ses grands maîtres. Très connu pour ses démonstrations de l'extrême, Ha Chau est un maître de Thieu Lam Hong Gia (Hung Gar). Ses prouesses témoignent des résultats que peut atteindre un pratiquant d'un style dit externe. Homme d'action plutôt que de discours, il avait, toutefois, accepté de répondre sans détour à nos questions . La traduction a été assurée par son disciple Philippe Gaudin.<br />
<br />
Hommage à un personnage hors normes.<br />
<br />
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quel est votre parcours?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Je suis né le 19 août 1925 à Ba Xuyêng qui se trouve au sud du Vietnam. L'ancien nom de Ba Xuyên était Sóc Trăng. Ma famille appartient à la communauté chinoise du Vietnam et mon père était un maître de Thiếu Lâm Hồng Gia. A 9 ans j'étais physiquement faible et j’ai donc commencé à faire du Thiếu Lâm Hồng Gia sous la tutelle de mon père afin d'améliorer ma constitution. Mais j’ai vraiment commencé à étudier le Thiếu Lâm Hồng Gia à l'âge de 11 ans.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Après un certain nombre d’années d’entraînement j'ai été recommandé par ma famille auprès du maître Trinh Lûan, un autre maître de Thiếu Lâm Hồng Gia. Je suis donc allé vivre à Hong Kong pour étudier sous sa direction. J’étais son seul disciple. Il n'avait pas d’autres élèves. Je m’entrainais dans sa maison. Quelques années plus tard, je suis rentré au Vietnam accompagné de mon maître sur la demande de mon père.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Maître Trinh Lûan décédera plus tard au Vietnam.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Pouvez-vous nous préciser la durée de votre séjour à Hong Kong?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Il est difficile d'être vraiment .précis. parce qu'à cette époque on n'avait pas coutume de tout mettre par écrit comme de nos jours. Je passais tout mon temps à m’entraîner. Mais, j'ai du rester approximativement entre 7 et 9 ans à Hong Kong.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quelle est votre lignée martiale?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : A l'origine il y a les cinq ancêtres de Shaolin : Hồng, Lưu, Lý, Mạc, Thái. Le Thiếu Lâm Hồng Gia fait référence à la boxe d'un de ces cinq ancêtres : Hồng. Il s'est diffusé jusqu'à Trinh Hoa. Il n’y avait pas d’école. Trình Hoa a du quitter la Chine pour aller vivre à Hong Kong quand le temple de Shaolin a brûlé. Trình Hoa a eu 4 à 5 disciples dont Trình Luân, qui était son neveu de sang. Trình Luân a eu, pour sa part, un seul, disciple. Moi.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">J'ai quelques élèves proches comme Ho Van Ly. Sinon beaucoup de gens à travers le monde viennent me voir pour travailler auprès de moi. Il y a ainsi des italiens de Rome et de Bologne qui pratiquent déjà un autre style qui viennent me voir.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Et où se situe le célèbre pratiquant de Hung Gar Wong Fei Hung par rapport à votre lignée?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Wong Fei Hung est de la même génération que Trình Hoa</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Pourquoi ne vouliez-vous pas ouvrir d’école officielle?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Ouvrir une école d'arts martiaux implique des obligations. On doit, par exemple, accepter tout le monde. On doit en particulier s'occuper d'enfants même si ceux ci ne veulent pas travailler. Or enseigner à des enfants qui ne veulent pas étudier ou qui ne savent pas ce qu’ils veulent n'est pas ce que j'aime particulièrement. Pour toutes ces raisons, j'ai préfèré de ne pas ouvrir d'école d'arts martiaux.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quel a été ou quel est votre métier?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : A une période j'ai gagné ma vie en faisant des démonstrations. Ensuite j'ai eu plusieurs métiers comme professeur de calligraphie ou proviseur dans un établissement scolaire en 1975. Il faut savoir que je n’ai reçu aucun diplôme. Cependant ma spécialité est de fabriquer des armes traditionnelles.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Parlez nous de cette période de démonstrations.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : J'ai commencé à faire des démonstrations en 1950 ou 1951. Cela a duré entre 15 et 20 ans. Lors de ces démonstrations, il y avait une partie assurée par un boxeur de boxe anglaise qui s'appelle Minh Canh. Après son combat, je faisais diverses démonstrations. Une de ces démonstrations consistait, par exemple, à renverser des bœufs (ndlr : il fait un geste mimant le reversement du bœuf par une saisie de ses cornes).</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">On tournait à travers tout le Vietnam. Malgré tout, cette période de démonstration était assez difficile du point de vue financier.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Ensuite, j'ai même fait des démonstrations après la libération, comme celle de la grande poste d’Ho Chi Minh Ville. J’avais à ce moment environ 70 ans.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Y avait-il des gens qui voulaient vous tester?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Oui. J'ai, une fois, accepté de faire un combat avec les gants. Ce match là, je l’ai perdu. Or en Thiếu Lâm, les combats se font sans gants et sans protections comme les coquilles. Par la suite, je n’ai accepté que des combats à mains nues. Perdre ne me fait pas peur.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Mon dernier combat en démonstration s'est déroulé contre un cambodgien. Il craignait le contact de mes bras. Il savait que si je le touchais je lui aurais fait mal. Donc dès que j’approchais il reculait pour garder une certaine distance. A un moment, il a donné un coup de pied que j'ai réussi à saisir. Et je lui ai cassé son tibia.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Y avait-il des combats au sol?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Oui, certaines fois il arrivait qu'on se fasse amener au sol.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Avez-vous des modèles dans votre pratique? Et quels sont les personnes pour lesquels vous avez du respect</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Non, je ne me suis identifié à personne en particulier.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Je n’ai pas non plus un très grand grand respect pour quelqu'un en particulier. Mais j'apprécie certaines personnes tel que Minh Canh.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans les démonstrations vous portez une cape et une ceinture avec une grosse boucle. Cela a-t-il une signification?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : Autrefois, les boxeurs avaient cou- tume de porter une cape. C'était un signe de respect vis à vis du public. J'ai gardé cette habitude. Je vais faire une analogie avec le monde du travail. Être bien habillé est un signe de respect envers les personnes que l'on rencontre sur le lieu de travail.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais, de nos jours, j'ai conscience que les professeurs d'arts martiaux (võ sư) n’osent pas en porter une en démonstratrion de peur d'être ridicule. En avoir une sur le dos signifierait qu'on a vraiment quelque chose de spécial. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quand à la ceinture, elle est en cuir et non en tissu. Lors des démonstrations de nội công (travail interne) il est important qu'elle soit en cuir. De même les gens n’osent pas mettre une grosse ceinture. Mais jusqu’à présent je n’ai pas non plus vu d'autres võ sư đại lực sĩ (athlète)</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">P.G. : Il faut savoir que le terme d'"athlète" signifie ici d'avoir la capacité de réaliser de grandes performances en nội công.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #e06666; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quel est votre motivation première pour la pratique des arts martiaux?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">H.C. : J’ai commencé dans l'optique d'être plus fort physiquement. Un jour mon maître a dit à mon père «celui là il a un don. S’il continue il aura un bien meilleur niveau que tous les deux réunis».</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire la suite de l'interview</a></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<br class="Apple-interchange-newline" />mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-13536306696798368192012-01-01T21:00:00.000-08:002014-05-11T04:38:29.931-07:00Tran Van Nghia, de l'ombre à la lumière<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-taCE0IXCq2o/TwBafDSY5GI/AAAAAAAAAEI/6Zqb7Sw_rzY/s1600/tranvannghia.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-taCE0IXCq2o/TwBafDSY5GI/AAAAAAAAAEI/6Zqb7Sw_rzY/s1600/tranvannghia.jpg" /></a></div>
Il fait partie de cette génération de maîtres vietnamiens nés au début du XXième siècle tel que maître Tran Tien, maître Pham Co Gia...<br />
Tran Van Nghia, bien que reconnu par ses pairs, préférait rester dans un certain anonymat qu'il convient de lever.<br />
<br />
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Tran Van Nghia est né en 1913, à Hai Phong. Il n’était pas
destiné à devenir maître d’arts martiaux. Son engagement dans les arts martiaux
s’est fait de façon fortuite. Sa mère et sa sœur travaillaient au marché d’Hai
Phong. Durant la journée il restait chez lui et étudiait auprès d'un lettré en
langues anciennes et en langue vietnamienne. Un hiver, à 6h00 du matin, il
était parti pêcher avec peu de vêtement sur le dos. Il rencontra alors un homme
d'environ 45 ans. Celui-ci lui demande s'il n'a pas trop froid. Le garçon lui répond par
l'affirmative mais qu'il ne peut s'habiller plus chaudement. L'homme lui répond
que s'il ne veut pas tomber malade il doit étudier les Arts Martiaux. L'homme
s'appelle Huy Hung. A partir de ce moment, le jeune garçon ne quitte plus celui
qui deviendra son Maître.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Huy Hung lui enseigna deux leçons à mains nues, Luyen Cong
Van Khi Quyen et Lien Hoa Phap Quyen destinées à renforcer la condition physique
de son élève. La leçon Luyen Cong Van Khi est une leçon qui se travaille d’une
manière isométrique/isotonique tandis que Lien Hoa Phap Quyen se travaille plus
en explosivité. Ces deux leçons sont les piliers de la pratique du jeune élève.
</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Champion de combat libre </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Après une dizaine d’année d’entrainement, en 1936, Tran Van
Nghia décide de participer au championnat de combat libre du nord (du Vietnam).
Dans cette optique maître Huy Hung lui enseigne Hue Hue Quyen. Son kung fu
était caractérisé par une très grande dureté osseuse, des coups de pieds ou de
poings d’une puissance phénoménale, et une très grande dextérité des mains.
Ainsi même à 80 ans, pour montrer son kung fu, il lui arrivait de frapper de
toutes ses forces un mur qui tremblait. sous ses coups. Sa boxe était imprégnée
de sens tactique enveloppée d’une intention sans faille.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Le 1er mai 1936 il remporte donc le championnat de combat
libre en battant un lutteur du nom de Nguyen Dinh Binh. Pour la petite
histoire, les maîtres Tran Tiên et Phạm Huy Thụ étaient aussi champions de ce
championnat mais dans des disciplines différentes. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Or la situation coloniale au Vietnam commencent à être
ébranlée dans les années 1930. Les effets de la crise économique de 1929
commencent à se faire ressentir. En 1931, le parti communiste indochinois est créé, propageant
des idées révolutionnaires. De nouvelles forces sociales émergent et se manisfestent à travers des
manisfestations paysannes et des grèves. Tous ces mouvements sont militairement
et policièrement réprimendés par le pouvoir colonial.français. Dans ce contexte
social, après sa victoire aux championnats de combat libre de 1936, il quitte
sa région pour échapper à d'éventuelles sanctions françaises. Il se retrouve à
terme à Saïgon.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Un tigre féroce à chaque bras</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Là bas, il cotoie divers maîtres comme Trần Tiến qu’il
considérait comme son frère, Trương Thanh Đăng le fondateur de l'école Sa Long
Cương,... Il était très respecté dans le milieu des arts martiaux vietnamiens
de Saïgon. Cependant, il n'a jamais ouvert d'école officielle. Il préférait
rester en retrait et enseigner chez lui à quelques élèves. Sur l'insistance de
certains de ses élèves il donne un nom à son style : le Trúc Liên Nội Gia Quyền
Võ Ta Viẹtnam.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Parmi ceux qui sont venu étudier auprès de lui, on peut
citer : Hoang Van Tho, un maître du Thiếu Lâm Lam Sơn, Tran Ngoc Dinh,
fondateur de l'école Viet anh Mon et qui vit en Italie, Ly Hong Thai le fils du
fondateur du style Hồng Gia La Phu Sơn, Nguyen Dong Dien, un maître de Lam Sơn Võ
Đao, Le Van Loi, un maître de Sa Long Cương. Pour la petite histoire, après sa
rencontre avec Tran VanNghia, Ly Hong
Thai le décrit à son père, maître Nguyen Manh Duc, comme quelqu’un ayant un
tigre féroce à chaque bras.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Maître Nghia s'éteint
le 25 octobre 2002. En tout et pour tout, il n'a reconnu que six disciples :
Nghiem An Thach, Duong Hoang Tuân, Do Tuong Phuoc, Bui Duc Hung, Tuong Tri et
Eric Bauer son disciple cadet. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Parfois, il a du relever quelques défis. Une fois, il s’est
retrouvé au milieu de marécages suite à un défi lancé. La scène se déroulait
sans aucun témoin. Au début du combat, les deux protagonistes s’observaient.
Tran Van Nghia voit une ouverture. Il
décide d'en profiter pour asséner un coup de poing au visage. En fait il
fit ce qu’attendait son adversaire. Celui-ci opposa un coup de tête à son coup
de poing. Le combat s’arrêta là et chacun reparti de son côté. Tran Van Nghia
disait qu’il ne savait pas si la tête de son adversaire a subi des conséquences
suite à son coup mais son poing, lui, était toujours là. </span><br />
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire la suite de l'interview</a></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<br />mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-72750276193315636502012-01-01T20:00:00.000-08:002014-05-11T04:39:43.389-07:00Jacques Muguruza : A Cœur Ouvert<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-l2Y2lAn0Ik0/Tv63pQcS-qI/AAAAAAAAADI/IrME-GaSsxo/s1600/muguruza.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-l2Y2lAn0Ik0/Tv63pQcS-qI/AAAAAAAAADI/IrME-GaSsxo/s1600/muguruza.jpg" /></a></div>
Jacques Muguruza, né en 1955, a été uchi deshi (disciple résident au dojo) de Gozo Shioda, le fondateur du Yoshinkan Aïkido. Gozo Shioda fût lui-même uchi deshi d'Ueshiba. Jacques Muguruza, actuellement 7ième dan, a accepté de nous accorder un long interview<br />
<a name='more'></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b>Quel personnage était Gozo Shioda le fondateur du Yoshenkan aikido?</b></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Il est né en 1915 et à 18 ans, est devenu disciple d'Ueshiba Morihei sensei, le fondateur de l’aïkido. Il s'est entrainé auprès d’Ueshiba Mohireï durant 8 ans étalés sur la période d’avant et d’après guerre.</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Voilà pour le côté historique, maintenant Shioda sensei était quelqu’un de très rigoureux, très strict et très précis. Il ne parlait pas beaucoup et privilégiait l’action. Il demandait aux deshi (disciple) et uchi deshi (disciple interne) d’être constamment présent et vigilant sur et à côté des tatamis comme par exemple connaitre le bon moment où apporter le thé. Cela faisait partie de l’entrainement. Pour un occidental, on pourrait trouver cela exagérer. Mais, en réalité, c'est une habitude courante dans la vie quotidienne japonaise. Tous les actes et toutes les situations de la vie quotidienne sont une opportunité de s'entraîner. Etre toujours vigilant développe au quotidien une autre façon d’être qui se retrouve dans la pratique. Mais c'était uniquement demandé pour les uchi deshi.</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b>A-t-il été aussi uchi deshi chez Ueshiba? Et comment cela se passait ?</b></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Oui il a été son uchi deshi. D'après les anecdotes qu’il racontait c'était plus dur. Une fois Ueshiba Sensei, avec Shioda Sensei et un autre deshi monsieur Yukawa, devait faire une démonstration devant une personne de la famille impériale sur l'invitation de l'amiral Samu Takeshita. Il avait alors la jaunisse. Il était si faible qu'il fallait le soutenir pour aller à la démonstration. En chemin, il retrouvait de la vigueur. Lors de la première partie de la démonstration c’était monsieur Yukawa qui devait servir le rôle de uke (le partenaire). Celui ci pensait qu'en raison de l’état physique d’Ueshiba sensei, il fallait éviter d'attaquer trop fortement. Sur la première technique, son bras s'est cassé. Shioda sensei a du faire uke durant les 40 minutes suivantes. Il nous a dit qu’après être rentré chez lui il est resté une semaine au lit avec une très forte fièvre pour récupérer. </div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b>La vision de l'aïkido de Shioda devrait être donc proche de Ueshiba d'avant guerre.</b></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
L'aïkido était, pour Ueshiba sensei, un outil qui lui permettait d’élaborer sa propre spiritualité. Beaucoup d’élèves, dont Shioda sensei, n’étaient pas totalement sensibles par cet aspect et s'intéressaient plus à la pratique martiale. </div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b>En 1955 il crée le Yoshinkan Aïkido. Que signifie Yoshinkan?</b></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Le terme Yoshinkan vient du dojo privé de son père qui était pédiatre. Il invitait les experts de passage dans son dojo. </div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Yo signifie développer, cultiver, croitre, grandir. Shin est traduit par esprit et cœur. Mais en réalité c’est le kanjin pour dieu. Et, kan, avant, signifiait petite forteresse, pavillon, résidence. Par extension c’est devenu le lieu où se déroule la pratique. Je le traduirais par temple. Je ne dis pas que c’est la traduction étymologique, mais pour moi chaque personne est un temple où se développe sa propre spiritualité c'est à dire la divinité qui est en nous. Parfois Shioda sensei parle aussi de kokoro, le cœur, qui peut aussi se rapprocher de ce sens là.</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
Si on reprend le symbole de l’aïkido c’est un cercle avec un point au centre. Il y a un centre à partir duquel tout prend sa source. On traduit souvent aïkido comme union des énergies. Or plus exactement on pourrait le traduire par fusion à l’Un. </div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire la suite de l'interview</a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-4491791060293690752012-01-01T19:30:00.000-08:002014-05-11T04:40:04.005-07:00Itinéraire d'un Artiste<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-LAK7dAdpB3k/TwBQj_2TJII/AAAAAAAAAD8/yT-aSJr8GdA/s1600/ericbauer.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-LAK7dAdpB3k/TwBQj_2TJII/AAAAAAAAAD8/yT-aSJr8GdA/s1600/ericbauer.jpg" /></a></div>
Les arts martiaux sont, pour Eric Bauer, une évidence depuis toujours. Une volonté farouche d’apprendre et de travailler lui ont permis de suivre un parcours hors norme. Retour sur l’itinéraire d’un maître nouvelle génération, fruit d’une certaine tradition qui se meurt et d’un monde moderne en pleine mutation.<br />
<br />
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Comme beaucoup d’enfants, Eric Bauer commence les arts
martiaux en faisant du judo et de l’aïkido à partir de 8 ans. En 1973 les arts
martiaux vietnamiens commencent à émerger dans le paysage français avec la
première fédération française de Viet Vo Dao. Celle ci est dirigée par un
collège de maîtres dont Tasteyre Tran Phuoc, un maître de l’école Han Bai
Duong. C’est sous sa direction qu’Eric Bauer débute la pratique des arts
martiaux en 1975. En 1978, suite au départ de Tasteyre pour Cannes il se
rapproche de Tran Nguyen dao un maître de l’école Vovinam Viet Vo dao. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">En 1982 il reprend contact avec Tasteyre et crée
l’association française Han Bai. L’année suivante il rencontre Nghiêm An Thach,
un maître émigrant du Vietnam en France, et commence à étudier sous sa
direction. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Une remise en question au Vietnam</span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">En 1987, à l'ouverture du Vietnam, il décide d’aller au
Vietnam, à Saïgon. Nghiem An Thach, le recommande auprès de son propre Maître,
Maître Trần Văn Nghĩa, (le fondateur du style Noi Gia Quyen) ainsi qu’auprès de
Hoàng Van Tho, un maître de Thieu Lam
Lam Son. Il découvre alors l'univers des Arts Martiaux Traditionnels
Vietnamiens qui est totalement différent de celui de la fédération de Viet Vo
Dao de l'époque.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Maître Tran Van Nghia est alors agé de 74 ans. Pour lui
donner un aperçu de son Art il execute la leçon Luyen Cong Van Khi. La
puissance déployée est impressionnante au point qu'elle sert encore de référence pour Eric Bauer. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour sa part, Maître Hoang Van Tho lui propose un échange
technique sous forme de combat amical. Eric Bauer accepte. Il essaie de toucher
son adversaire, en vain. Celui ci, uniquement par ses déplacements et ses
positions, esquive ses coups et le projette à terre. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">La rencontre avec ces deux maîtres a été un évènement marquant dans son parcours
martial. Il a découvert une nouvelle vision de l'Art Martial, une voie dans
laquelle il décide de s'engager à son retour en France. Ainsi tous les ans
depuis 1987 il retourne au Vietnam pour étudier. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Les deux maîtres acceptent de lui enseigner leurs styles
respectifs. Tout naturellement il est devenu le sixième et dernier disciple de
Maître Tran Van Nghia. Après quelques
années, Maître Hoang van Tho part vivre aux Etats unis.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Un des soucis de Maître Trần Văn Nghĩa est la préservation
des Arts Martiaux traditonnels Vietnamiens. Il décide alors d'introduire son
dernier disciple auprès de nombreux Maîtres. C’est ainsi qu’il eut
l’opportunité d’étudier auprès de nombreux Maîtres réputés tels que madame Pham
Co Gia, Maître Tran Tiên, Maître Quach Phuoc... De plus, au gré des rencontres,
il a aussi pu être introduit auprès de maîtres d’autres styles comme le Hong
Gia Viet Nam, le Sa Long Cuong… Il y a eu des moments mémorables comme la
rencontre avec Nguyen Hong Tan, un
maître de Hong Gia Vietnam du Grand Maître Nguyen Manh Duc. Celui-ci lui
demande de lui assener, avec la plus grande force possible, un coup de pied
lateral au niveau des cotes Et par la seule
contraction musculaire du torse du maïtre, il est projeté en arrière.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Au fil des années il a été nommé maître stagiaire en 1994
puis maître en 2002 par les maîtres Tran van Nghia et maître Tran Tien.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">De toutes ces rencontres, Eric Bauer a crée sa propre école
le Truc Lien Hoa Linh Quyen. Ce nom lui a été donné par Maître Tran Van Nghia.
Pour construire le programme technique de son école la base de sa pratique. Il
est donc resté fidèle à sa première école vietnamienne en reprenant des leçons
d'écoles dont l'origine est Han Bai , Bay Mua et Ba Cat, trois maîtres du début
du vingtième siècle. Son programme technique comprend les leçons du Han Bai
Duong, du Thieu Lam Lam Son et du Lam Son Vo Dao comme Lien Hoa Quyen et Mai
Hoa Quyen. Pour la partie Noi Cong, travail interne, il reprend les leçons
Luyen Cong Van Khi et Lien Hoa Phap
Quyen de Maître Tran Van Nghia, les Hong Quyen
Maître Nguyen Manh Duc le fondateur du Hong Gia Vietnam, et des leçons de respiration de Maitre Tran Tien
le fondateur du Thieu Lam Noi Gia Quyen.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">La communauté chinoise de Cho Lon</span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Une forte communauté chinoise vit à Ho Chi Minh Ville, et à
Cho Lon en particulier. Ainsi tout naturellement, de nombreuses écoles
traditionnelles d'Arts Martiaux Chinois y sont établies depuis, pour la
plupart, la première partie du XXème siècle. Dans les faits, en 1931, Luu Hao
Luong et Luu Phu ont amené à Saïgon le Chau Gia (Jow Gar). En 1937, Chiu Chu
Kai, le fondateur de l’école Thai Cuc Duong Lang (Tai Chi Tang Lang) s’est
installé à Saïgon. En 1939, l’école Thai Ly Phat a été établie par Tran Nhat
Minh et Dang Van Thanh, neuf ans après leur venue au Vietnam. En 1954, Nguyen
Te Cong, celui qui a amené le Vinh Xuan au Vietnam a déménagé du Nord vietnam
au Sud Vietnam. A partir de 1955, différentes branches de Bach Mi (Pak Mei)
sont apparues à Saïgon par l’intermédiaire de Tang Hue Bac, Huynh Tieu Hung, et
Lai Que Dinh. Le Luc Hop Mon Vo Dang (Liu he Men) a été amené par Lam Kim Hau.</span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">L’éclectisme martial d’Eric Bauer l’amène à vouloir
pratiquer ces différents styles. Ses voyages annuels, étalés sur 25 ans, lui
ont permis d’étudier en profondeur tous ces styles chinois. Maintenant, la
plupart de ces écoles l'ont reconnu comme maître de leur branche. Il est aussi
considéré comme un des experts du Bach Mi d’Ho Chi Minh Ville par le collège de
maîtres du Bach Mi de Saïgon. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">L'étude du Tai Chi Chuan</span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Sa pratique des arts martiaux ne se limite pas aux arts dits
externes et à des pérégrinations au Vietnam. En France, il se lance dans
l’étude le tai chi chuan en 1989. Il apprend le tai chi chuan style yang puis
style Tian Zhaolin (1) auprès de Maître Chen Sheng Sheng. En 1992, ce dernier
retourne en Chine. A ce moment là, Eric Bauer commence la pratique du tai chi
chuan avec Sze Ah Hing, un maître originaire de Shanghai. Celui-ci lui enseigne
le style yang et le style Chen qu’il a appris auprès de Chen Zhaokui le fils de
Chen Fake. Eric Bauer suit son enseignement jusqu’en 2000. En parallèle, depuis
1994, il étudie le Hun Yuan taiji style Chen auprès de Wang Feng Ming, le
premier disciple de Feng Zhiqiang.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: x-small;">(1) Le style Tian Zhaolin est une branche de tai chi chuan
peu connue et très proche du style Yang. En effet, Tian Zhaolin est un maître
ayant étudié sous la direction de Yang Jianhou et de ses deux fils Yang Shaohou
et Yang Chengfu.</span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-47312369103069345842012-01-01T19:00:00.000-08:002014-05-11T04:40:20.618-07:00De Hong Kong à Toronto<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-us0SZ718Vwc/TwCKAZ3NoOI/AAAAAAAAAEs/4ZafRO_Ne_I/s1600/samchoi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-us0SZ718Vwc/TwCKAZ3NoOI/AAAAAAAAAEs/4ZafRO_Ne_I/s1600/samchoi.jpg" /></a></div>
Le 3 décembre 2011 s’est déroulé le 25ième anniversaire du Shing Tak Tong, le club de Pak Mei de Toronto. Ce club est animé de valeurs traditionnelles au kung fu allant à l’encontre de la réputation sulfureuse du Pak Mei. Compte rendu de cet évènement.<br />
<div>
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">En vous promenant un samedi après midi de ce mois de
décembre dans une petite rue d’une ZAC de Toronto, vous auriez pu voir une
danse du lion exécutée sans aucun public. Ce n’est pas un entraînement mais une
cérémonie d’ouverture. Cette danse est faite devant une officine de
chiropracteur où l’arrière-boutique est aussi un lieu d’entraînement. Trois
lions y exécutent la même routine. Chaque lion se réveille devant un autel,
sort du local pour aller dehors et après un moment où il trépigne de joie, fait
une révérence. Le tout sous le rythme d’un tambour chinois. C’est un rituel
traditionnel marquant l’ouverture d’une célébration. Car pour ces danseurs, le
3 décembre 2011 est une journée spéciale. C’est le jour où ils organisent un
grand banquet dans un restaurant chinois pour fêter les 25 ans de leur
association Shing Tak Tong, le club de Pak Mei de Toronto. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Cette association a été créée par maître Sam Choi qui a
appris le Pak Mei à Hong Kong auprès de Cheung Bing Fat, un des fils de Cheung
Lai Chuen, le fondateur du Pak Mei de Hong Kong. Maître Sam choi appartient
donc à la 6ième génération du Pak Mei de Hong Kong. Il s’est installé au Canada
en 1979 pour raisons professionnelles. Il a commencé à enseigner sans réelle
structure officielle. A la suite du décès de son maître, il décide de créer un
club de Pak Mei à Toronto afin d’honorer sa mémoire. C’est une des marques de
son attachement aux traditions de la culture chinoise. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">En effet, on peut le classifier dans la catégorie des
maîtres orthodoxes pour qui les traditions martiales ont une réelle
tangibilité. Ces traditions enveloppent un périmètre plus vaste que celui de la
technique et des méthodes d’entrainement. Elles comprennent aussi l’éthique qui
sévit dans le monde de l’art martial traditionnel chinois. Ainsi, la politesse
pour le pratiquant est de suivre toutes les conventions de bienséance du kung
fu. La vertu de l’élève est aussi un élément important pris en compte par
maître Sam Choi. Tous ces aspects font partie, pour lui, de la culture chinoise.
Et sa manière de contribuer à la préservation de la culture chinoise et à
perpétrer un nom a été de créer Shing Tak Tong. En pénétrant dans la salle
d’entraînement, on peut y lire sur un des murs, un poème (voir page ci-contre)
qui illustre ces valeurs. </span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Or Shing Tak Tong n’est pas un club sportif public où il
suffit de s’inscrire pour s’entraîner. C’est une amicale culturelle privé.
Pouvoir s’y entraîner est avant tout une question de relationnel avec le maître
des lieux. La règle implicite est que celui qui veut apprendre le Pak Mei au
Shing Tak Tong doit suivre les préceptes du poème. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans la vie du club, plusieurs dates de l’année sont
marquées d’une pierre blanche, comme le nouvel an chinois. L’anniversaire du
club est aussi un moment particulier. Tous les cinq ans, une grande fête est
organisée à cette occasion. Elle permet de réunir élèves, actuels et anciens,
amis de l’association autour d’un banquet précédé d’une démonstration. La
dernière a eu lieu le 3 décembre pour l’anniversaire des 25 ans. Elle a réuni
près de 400 convives. L'image du club est donc engagé. Il s’agit donc de mettre
les petits plats dans les grands. La préparation a commencé bien des mois
auparavant. La logistique est organisée par maître Sam Choi et ses fils Stephen
et Kevin. Et avant de partir au restaurant, sous un stress évident, il donne
ses dernières instructions. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Le restaurant retenu est naturellement situé dans un des six
Chinatown du grand Toronto où la plupart des familles chinoises sont
originaires de Hong Kong. Une partie des élèves est chargée de préparer la
salle. Celle-ci a été drapée de grands étendards de <st1:metricconverter productid="2,5 mètres" w:st="on">2,5 mètres</st1:metricconverter> aux couleurs
du club. Une estrade a été installée pour accueillir les démonstrations. Une
fois, la salle prête, la soirée peut commencer. Elle débute par la
traditionnelle séance de photo. Un véritable défilé commence où chaque élève
prend la pose avec le maître. Cela finit par une photo de groupe avec les 7ième
et les 8ième générations. Pendant ce temps, les invités arrivent et
s'installent.</span><br />
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire l'article en entier</a></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
</div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-6255527013180542892012-01-01T09:11:00.000-08:002014-05-11T04:41:00.105-07:00A la Vieille Ecole<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-ZQQEpfWVn6Q/TwCS8tu6wII/AAAAAAAAAFE/aDAbEzLHcg0/s1600/wangfengming.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-ZQQEpfWVn6Q/TwCS8tu6wII/AAAAAAAAAFE/aDAbEzLHcg0/s1600/wangfengming.jpg" /></a></div>
Wang Feng Ming a accepté de nous parler de son parcours et de la pédagogie de ses maîtres Liu Xinghan (Bagua) et Feng Zhiqiang (Taiji Quan).<br />
<div>
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment êtes vous venu aux arts martiaux ?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Bonjour, j’ai commencé à apprendre le Wushu à l’école avec
mon professeur de sport Wang Youzhi. C’était un jeune enseignant de vingt ans,
spécialiste de la boxe de Shaolin. Nous étions un groupe de vingt élèves.
J’avais huit ans, j’étais à l’école Primaire, à Pékin. Nous nous entrainions
tous les matins de six heures à sept heures trente, puis nous déjeunions
ensemble avant d’aller à l’école. Nous étions tous responsable d’un de nos
camarades. Nous nous levions à cinq heures et chacun d’entre nous devait réveiller
un autre élève habitant dans une maison voisine, en lui tapant sur l’épaule et
en lui disant « Lève toi, lève toi ! ». En ce qui concerne la méthode de
travail enseignée, nous commencions par nous échauffer puis nous travaillions
les Taolu. Nous ne faisions pas de travail deux à deux. J’ai travaillé cinq ans
avec Wang Youzhi. Il a eu beaucoup d’influence dans mon parcours. Il m’a fait
comprendre le Wushu puis il me l’a fait aimer énormément.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">C’est la première étape de mon parcours. Cela n’a pas modifié
mon caractère, mais j’ai appris des qualités comme l’assiduité et l’application
dans le travail. Ce professeur m’a offert la possibilité de découvrir et de
comprendre le Wushu. Il y a deux ans (en 2009), j’ai revu mon professeur Wang
Youzhi, lors d’un de mes voyages en Chine.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Vous-même, vous considérez vous comme un professeur de la
boxe de Shaolin ?</span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Je me considère comme un professeur de Tai Ji Quan et de Qi
Gong. J’ai des jeunes élèves, des enfants à New York qui veulent apprendre la
boxe de Shaolin, alors je leurs enseigne mais je suis surtout un professeur de
Nei Gong. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quand vous avez arrêté de pratiquer avec Wang Youzhi,
qu’avez vous fait ?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Lorsqu’il y a eu la révolution culturelle, il n’y avait plus
d’école, donc plus de cours de boxe. J’avais treize ans, nous sommes allés avec
des amis, nous entrainer au parc du Temple du ciel. C’est là que j’ai rencontré
le Maître de Ba Gua, Liu Xinghan avec qui j’ai étudié pendant dix sept ans.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Pouvez-vous nous expliquer comment se passe la rencontre
entre un professeur et un élève, entre un maître et un disciple ?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Un professeur accepte un élève si celui-ci s’implique et
s’investit dans l’étude des arts martiaux. Il est essentiel que le professeur
reconnaisse certaines qualités chez l’élève. Il doit être capable d’endurer des
choses difficiles. Une expression chinoise dit « manger du concombre amère ».
L’élève doit faire preuve de persévérance, il ne doit pas s’arrêter en cours de
chemin s’il veut progresser par la suite. L’élève doit être profondément passionné
par ce qu’il fait. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment le maître teste physiquement et psychologiquement un
élève ? </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">La méthode est simple, il donne un seul mouvement à faire
pendant deux, trois heures, pendant trois mois. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Vous êtes venu avec vos amis dans le parc du temple du ciel,
ont-ils continué à s’entrainer, sont-ils restés ?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Trois enseignent encore.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quelle était la méthode d’enseignement de votre professeur,
Maître Liu Xinghan?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Il nous enseignait un seul mouvement que nous pratiquions
deux à trois heures par jour pendant trois mois (Marche en cercle du Ba Gua).
Nous nous entrainions le plus souvent en fin d’après midi. En trois années
d’études, nous devions parfaitement maîtriser les huit mouvements qui nous
avaient été enseignés. C’était une des conditions pour poursuivre notre
apprentissage à ses côtés. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">C’est grâce à cette méthode que j’ai pu me perfectionner et
continuer à construire mon parcours dans les arts martiaux. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire la suite de l'interview</a></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
</div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-60151782282694628352012-01-01T08:49:00.000-08:002014-05-11T04:40:35.241-07:00Destination souplesse pour un solide Wing Chun<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-qXnmvG7gcB4/TwCM32-KAvI/AAAAAAAAAE4/YpGZZQqmWbs/s1600/kennethchung.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-qXnmvG7gcB4/TwCM32-KAvI/AAAAAAAAAE4/YpGZZQqmWbs/s1600/kennethchung.jpg" /></a></div>
Kenneth Chung est un élève de Leung Sheung, un des deux premiers élèves de Yip Man avec Lok Yiu. C'est un personnage incontournable dans le milieu du Wing Chun à Hong Kong<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Il est invité régulièrement en France par Stéphane Chollet (surya-world.org) pour livrer lors de stages, certaines des principales clés du Wing Chun que Leung Cheung lui a transmises. Ces clés sont expliquées dans un article anglais disponible sur le web (magazine Inside Kung fu de février 1992). Le voici traduit pour ceux qui ne comprennent pas la langue de Shakespeare.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #cc0000;">Tel le claquement d'un fouet</span></span></div>
<span style="font-size: 12pt;"></span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"> </span><span style="font-size: 12pt;">Par Kris Eckert, avec Kenneth
Chung</span></span></div>
<span style="font-size: 12pt;">
</span>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Le Wing Chun, un système martial traditionnel chinois qui verse à la
fois dans le domaine de l'interne et celui de l'externe, trouve sa quintessence
dans une souplesse ésotérique. Le développement minutieux de cette « force
» souple et énigmatique permet même à la
plus petite personne, de force apparemment plus petite, de développer une force
pénétrante. Une force rendue encore plus efficace contre un adversaire
utilisant une force plus classique, plus dure et plus brute. L'énergie « dure »
ou rigide de l'adversaire sert en fait à augmenter l'énergie « passive » du
Wing Chun qui est semblable à celle du fouet.</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Pourquoi parle-t-on de qualité féminine comme la souplesse, la
passivité, la sensibilité pour un système de combat ? Le mot « ésotérique » utilisé pour qualifier
cette souplesse est parfaitement adapté. La souplesse, l'aspect le plus notable
du Wing Chun pur et traditionnel n'est pas très bien assimilé par la plupart
des pratiquants. Il faut l'expérimenter pour la sentir.</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #cc0000;">La quintessence : souple et ferme</span></span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">La quintessence du Wing Chun depuis sa création a été le développement
de cette force souple mais malgré tout pénétrante. Tous les mouvements sans exception peuvent être effectués efficacement
par une petite femme face à un adversaire plus grand et plus fort. Ce type de
force douce et féminine ne résulte pas d'un entraînement externe et dur. C'est
acquis par un travail précis et répétitif sur la posture du corps. Les
positions et les techniques sont toujours pratiquées dans le calme et de
manière relâchée. Tant que la méthode pour acquérir ce type de force, reste
totalement douce et relâchée, le résultat final obtenu par toute personne
travaillant le Wing Chun peut être très destructeur. Demandez à un pratiquant
de Wing Chun s’il utilise un "Dit Da Jow" un remède maison contre les
hématomes, pour les entrainements. Il vous répondra certainement : « Oui, nous
avons du "Dit Da Jow". C'est pour l'adversaire ! ».</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #cc0000;">Les mains féminines du Wing Chun</span></span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">La créatrice du Wing Chun, la nonne bouddhiste, Ng Mui, et son élève la
plus réputée, Yim Wing Chun, à qui le nom du style fait référence, étaient
toutes deux des femmes de petites statures. En enseignant des techniques de
courte distance, spécifiques à son style, Ng montra à Yim Wing Chun comment
surpasser des adversaires plus grands et plus fort que soi. Les personnes des
petites tailles doivent rentrer en combat rapproché afin de devenir efficaces
contre des personnes de plus grande taille. Les longs bras d'un grand attaquant
deviennent alors un fardeau en corps à corps et contre les attaques du Wing
Chun sur la ligne centrale. Yim Wing Chun enseigna ces techniques à son mari.
Et lors des générations suivantes, le système resta bien conservé et fût transmis
uniquement à une poignée d'élèves très dévoués.</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="color: #cc0000;"><span style="font-size: 12pt;">Le Symbole du Wing Chun </span>
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Proclamé par ses adeptes comme étant le «grand Maître» du Wing Chun
moderne, Yip Man, est crédité comme celui ayant popularisé les subtilités du
Wing Chun. Au cours des années, sa méthode d'enseignement, qui a été bien
fondé, fut testée d'innombrable fois, et toujours avec succès. Depuis 1949, Yip
Man, à lui tout seul, a sorti le Wing Chun d'une relative obscurité pour en
faire un système de renommée mondiale et pratiqué par des millions de personnes
de par le monde. Avec ses 54 kilos, il était de petite carrure, totalement à
l'opposé des artistes martiaux en vogue stéréotypés de nos jours. Mesurant
1m67, frêle et avec de petits biceps, il donnait l'impression, comme beaucoup
des meilleurs pratiquants de wing chun d'aujourd'hui, de ne pas pouvoir
déchirer un sac en papier. Même si publiquement il a choisi de ne jamais
montrer toute sa puissance dans son travail sur le mannequin de bois, ses
étudiants se souviennent bien de sa force de pénétration. Même quand il était
âgé et en mauvaise santé, ses mains étaient très lourdes, et très présentes.
Visualisez mentalement Yip Man car il représente le Wing Chun.</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Yip Man a transmis ses connaissances à plusieurs élèves, mais seuls les
plus dévoués ont pu faire partie de cercle interne («Yup Suf»). Leung Sheung a
reçu ce privilège et il était très respecté pour sa maîtrise du système, ainsi
que pour sa insistance sur la maîtrise des bases. </span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="color: #cc0000;"><span style="font-size: 12pt;">Doa Lo Yut Cheung Hung </span>
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Kenneth Chung, un des meilleurs étudiants de Leung Sheung, a hérité de
la conviction sur l'importance absolue de construire de correctes fondations. «
Vous pouvez passer une vie à pratiquer le Wing Chun, mais si vous ne maîtrisez
pas les bases, vous finirez par le regretter. Vous pouvez pratiquer pendant 40
ans, mais sans base, vous n'êtes rien ». C'est ce qui est connu en cantonnais
sous : « Don Lo Yut Cheung Hung ». Ce qui signifie : vous serez vide (sans
force, inconsistant) en vieillissant car vous étiez vide dès le départ. Les
fondations doivent êtres solides et correctes. Les fondations sont tout en Wing
Chun. </span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="color: #cc0000;"><span style="font-size: 12pt;">Le succès n'est pas accidentel</span>
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Faisant méticuleusement attention aux détails, Kenneth Chung encourage
doucement ses étudiants à persévérer. Rien mais absolument rien n'est forcé
dans son enseignement. Se souvenant du stress émotionnel et physique du début
de sa pratique, son enseignement est ferme mais enveloppé dans un gant de
velours. Il croit que le degré de succès dans quoique ce soit est toujours
proportionnel à la compétence et au dévouement du maître, associé à
l'engagement et à la persévérance de l'étudiant. Voilà ce que Chung dit de la
relation professeur - étudiant : « Il en va de la responsabilité du professeur
de montrer la vérité ».</span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-size: 12pt;">Tout le monde ne supporte pas les exigences fastidieuses, physiques et
mentales du Wing Chun. Ceux qui choisissent de rester et de s'engager
totalement dans sa méthode
d'entraînement trouveront cette vérité. Lorsque certains professeurs
s'inquiètent de dévoiler trop d'informations «secrètes» aux mauvais étudiants,
la problématique pour Chung est que l'étudiant ne soit pas capable d'absorber
tout ce qu'il veut lui enseigner. Il n'abandonne jamais un élève dans la
difficulté. Au contraire il considère l'étudiant comme un plus grand défi pour
sa capacité d’enseignant. Le succès régulier de ses élèves lors de compétitions
majeures et de confrontations spontanées contre d'autres styles, ne sont pas
des accidents. </span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<br />
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<a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Lire le texte intégral</a></div>
mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-91979302776061397712012-01-01T06:10:00.000-08:002014-05-11T04:40:48.781-07:00Des boxeurs à l'épreuve des balles?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-fLNfOdjYkYU/TwBn39hUTFI/AAAAAAAAAEU/pIJQj4XdUu0/s1600/boxeur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-fLNfOdjYkYU/TwBn39hUTFI/AAAAAAAAAEU/pIJQj4XdUu0/s1600/boxeur.jpg" /></a></div>
Dans la Chine mandchoue, les sociétés secrètes entretenaient des rapports intimes avec les pratiquants d'arts martiaux populaires. En 1900, quand les Boxeurs se révoltent contre les Occidentaux, leurs chorégraphies martiales saupoudrées de superstitions les mènent tout droit à une issue fatale.<br />
<div>
<a name='more'></a><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Ce vendredi 15 juin 1900, Mgr Favier et 3420 réfugiés sont
acculés dans la cathédrale de Saint-Sauveur à Pékin. À l'extérieur de
l'établissement, une foule innombrable de Boxeurs vêtus de rouge approchent en
rangs serrés dans une odeur d'encens. Prostrations et incantations en bonne et
due forme ont précédé l'assaut. Aussitôt que les attaquants franchissent les
deux cents mètres qui les séparent du bâtiment, les fusiliers marins assiégés
ouvrent le feu. Une cinquantaine de Boxeurs tombent sous les balles des fusils
Lebel, provoquant la fuite de leurs congénères. Cinq sabres et une lance
jonchent le sol ensanglanté.</span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Ces armes rudimentaires viendront compléter le maigre
arsenal des réfugiés. La défense de l'église est assurée par trente marins
français commandés par l'enseigne de vaisseau Paul Henry, âgé de vingt-trois
ans, et dix marins italiens. Tous sont arrivés les premiers jours de juin du
port de Tianjin, situé à environ cent cinquante kilomètres de Pékin. Pour
défendre un périmètre de <st1:metricconverter productid="1 360 mètres" w:st="on">1
360 mètres</st1:metricconverter>, ils disposent en tout et pour tout d'une
quarantaine de fusils, de quelques sabres émoussés et de cinq cents lances.
Malheureusement pour les assiégés, les fanatiques sont appuyés par des troupes
régulières, dotées d'une artillerie moderne. Quatorze canons Krupp tirent sans
relâche des obus Schrapnel du dernier modèle. Les soldats impériaux sont armés
de fusils Mauser. À leurs côtés, les Boxeurs décochent des flèches enflammées
et lancent des bombes incendiaires. Le contraste entre les forces en présence
est saisissant.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour autant, l'obsolescence de l'armement des Boxeurs n'a
d'égale que leur férocité à pourchasser les chrétiens de Chine. Deux jours
avant l'assaut de l'église de Saint-Sauveur, les assaillants ont incendié la
cathédrale de Saint-Joseph aux cris de « sha ! sha ! shao ! shao » (« tuons !
tuons ! brûlons ! brûlons ! »). Le Père Garrigues et trois cents Chinois
convertis au catholicisme ont péri dans les flammes. Au contraire des rebelles
Taiping, les Boxeurs sont en effet motivés par de forts sentiments
anti-chrétiens, exacerbés par l'autorisation qui a été donnée aux missionnaires
d'accéder librement à tout le pays depuis 1 860. Dans son journal, Mgr Favier
cite les exigences adressées par les Boxeurs aux Chinois réfugiés dans la
cathédrale de Saint-Sauveur : «Vous, chrétiens, enfermés au Beitang, réduits à
la plus profonde misère, mangeant des feuilles d'arbre ; pourquoi résister avec
tant de rage quand vous ne le pouvez plus ? Nous avons contre vous des canons
et des mines, et vous sauterez tous avant peu. Vous avez été trompés par les
diables d'Europe, revenez à l'ancienne religion de Fouo, livrez-nous Mgr Favier
et les autres, vous aurez la vie sauve et nous vous donnerons à manger. Si vous
ne le faites pas, vous vos femmes et vos enfants, serez tous coupés en
morceaux. »</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Selon certains historiens, cette haine du catholicisme
puiserait ses racines dans la secte séculaire du Lotus Blanc, d'affiliation
bouddhiste. La Société du Poing de la Justice et de la Concorde (Yihe Quan),
dont les Boxeurs sont les adeptes, ne serait ainsi qu'une branche du Lotus
Blanc. Elle apparaît au grand jour en 1 898 dans la province du Shandong, au
nord de la Chine (mais au sud de Pékin). Des témoignages rapportent que dans
cette région, à partir de mai 1900, les Boxeurs arrêtent les chrétiens, les
conduisent à des temples bouddhistes, et les font s'agenouiller devant les
autels pour qu'ils abjurent leur Dieu sous peine de mort. Les massacres se
répandent rapidement dans les campagnes. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
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<span style="color: #cc0000; font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Du Meihua Quan au Yihe Quan</span></div>
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<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
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<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Le socle du mouvement des Boxeurs est en effet formé par de
jeunes paysans recrutés dans de petites compagnies où sont enseignés mouvements
gymniques et incantations taoïsantes. En s'appuyant sur des superstitions très
répandues dans les campagnes, les recruteurs ont pour tâche de convaincre une
masse d'illettrés que ces rituels leur procureront une invulnérabilité (contre
les balles en particulier). La formation des jeunes recrues aux techniques de
combat étaient sûrement assez sommaire. Certains maîtres d'arts martiaux mirent
leurs compétences au service de cette cause. Ainsi, les maîtres de la Boxe de
la Fleur de Prunier (Meihua Quan) de la province du Hebei sont réputés avoir
joué le plus grand rôle dans la rebellion. L'origine du nom de cette école
serait liée au printemps, saison favorable à l'organisation d'échanges entre
pugilistes dans les foires et marchés. C'est à l'occasion de l'une de ces
manifestations, dans la ville de Liyuantun en avril 1897, que les disciples du
célèbre Zhao Sanduo (1841 -1902) s'opposèrent violemment aux chrétiens qui
construisaient une église pour leur communauté.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
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<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Quand la participation du maître aux conflits avec les
autorités locales devint trop gênante pour les patriarches du Meihua Quan,
celui-ci fut invité à adopter un nouveau nom, la Boxe de la Justice et de la
Concorde (Yihe Quan), désignation qui fut plus tard reprise par l'ensemble des
rebelles anti-chrétiens.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
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<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui, les habitants de cette région (située entre
Shijiazhuang et Jinan) revendiquent fièrement l'héritage laissé par Zhao Sanduo
et ses partisans. Dans certaines écoles primaires, l'apprentissage du Meihua
Quan est devenu obligatoire depuis 2009. Ce style appartient depuis 2006 à la
liste des « héritages culturels intangibles ». Un immense complexe sportif dédié
au Meihua Quan devrait voir le jour dans les années qui viennent. Cependant,
les autorités chinoises prennent garde à ce que ce type d'initiatives n'offense
pas les investisseurs étrangers. La croissance économique pourrait en effet
pâtir de l'héritage sanglant des Boxeurs.</span><br />
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: 'Helvetica Neue', Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/martial-n-1-1127834" target="_blank">Accéder au magazine</a></span></div>
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mARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4296527245936777137.post-72259339083283202972012-01-01T05:00:00.000-08:002014-05-11T11:31:38.460-07:00Votre verdict<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7tvTu-waIOIxtDkGbMKlhXFncsueAS18tr1FfUiJSFQQZKinm5rYyqRGGOJsg-MBR0XurSSAQYGuu92INoxQXmuaMlpxKYu8KV1sQmf-DRpc3yFfjC-vqx-EMjitVXH12dTQdqlUDvqat/s1600/votreavis.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7tvTu-waIOIxtDkGbMKlhXFncsueAS18tr1FfUiJSFQQZKinm5rYyqRGGOJsg-MBR0XurSSAQYGuu92INoxQXmuaMlpxKYu8KV1sQmf-DRpc3yFfjC-vqx-EMjitVXH12dTQdqlUDvqat/s1600/votreavis.jpg" /></a></div>
Nous espérons que vous avez apprécié le numéro 2. Cependant il nous parait intéressant d'avoir votre retour. <br />
<a name='more'></a>Donc n'hésitez pas à mettre en commentaire à la suite de ce message, votre critique, positive ou négative, mais constructive pour nous aider à améliorer le magazine.<br />
<br />
Merci par avancemARTialhttp://www.blogger.com/profile/17589816326322108337noreply@blogger.com0